Introduction

Dans la commune de Celles‑l’Évescault, en Vienne, un projet d’élevage industriel destiné à accueillir 140 000 poules suscite une vive contestation. Voisins, associations et élus locaux dénoncent des nuisances potentielles et s’inquiètent des effets sur la vie quotidienne et la valeur des biens.

Malgré l’opposition de la mairie, la préfecture a autorisé l’exploitation. La tension monte et la municipalité annonce qu’elle envisage d’attaquer la décision devant les juridictions administratives.

Contexte et inquiétudes des riverains

Le site en question prévoit de transformer d’anciens bâtiments agricoles en hangars pour un élevage intensif. Pour les riverains, le projet pose des risques de nuisances : trafic accru de poids lourds, odeurs, émissions et potentiels problèmes sanitaires liés à une forte concentration animale.

Circulation et sécurité

Les opposants pointent notamment le passage quotidien de camions sur de petites voies communales non adaptées, ce qui dégrade les chemins et inquiète pour la sécurité des habitants, en particulier les enfants qui empruntent ces trajets pour se rendre au bus scolaire.

Environnement et santé

Au‑delà du bruit et des odeurs, des questions sur la qualité de l’air, la gestion des effluents et l’impact sur les terres agricoles locales sont régulièrement évoquées par les associations mobilisées contre l’implantation.

Répercussions sur le marché immobilier local

Plusieurs propriétaires expliquent que la visibilité du projet a refroidi des acheteurs potentiels. Des transactions envisagées sont reportées ou annulées, faute d’intérêt, ce qui crée une incertitude pour ceux qui comptaient vendre et reloger.

Conséquences pratiques

Pour des ménages âgés ou à mobilité réduite, l’impossibilité de vendre au prix attendu oblige à repenser leur avenir : travaux d’adaptation, attentes prolongées, ou renoncement à changer de logement, avec des répercussions financières.

Réactions des élus et voies de recours

La mairie n’a pas délivré de permis de construire et conteste les décisions préfectorales qui ont autorisé l’exploitation. L’édile local indique avoir demandé d’entrer sur le terrain pour constater certains faits, sans succès, et a saisi la gendarmerie pour faire respecter les interdictions de circulation.

Action juridique envisagée

Face à l’autorisation préfectorale, l’équipe municipale et les habitants envisagent désormais des recours administratifs, jusqu’au Conseil d’État si nécessaire, pour tenter d’obtenir l’annulation des autorisations ou des mesures complémentaires protectrices.

Source : France 3 Régions.