Taxe d’habitation : hausse pour les résidences secondaires dans trois régions
La taxe d’habitation reste due pour les résidences secondaires et plusieurs communes ont choisi de la majorer : dates de paiement, régions les plus touchées et conseils pratiques.
Introduction
La taxe d'habitation sur la résidence principale a été supprimée pour de nombreux foyers, mais l'impôt reste d'actualité pour les résidences secondaires. Selon les communes, le montant peut varier fortement, et plusieurs d'entre elles ont décidé d'augmenter leur taux pour ces logements.
Dans cet article, nous expliquons quand payer, quelles communes appliquent des majorations et quelles régions sont particulièrement impactées, avec des recommandations pour limiter l'impact sur votre budget.
Quand faut-il régler la taxe pour une résidence secondaire ?
La campagne d'envoi des avis de taxe d'habitation débute au mois de novembre. Pour l'année en cours, les envois et les dates diffèrent selon votre situation : certains avis sont transmis dès le début du mois tandis que les contribuables mensualisés reçoivent l'information un peu plus tard.
Calendrier à retenir
En pratique, le paiement est lancé début novembre : les avis papier et électroniques sont expédiés sur des périodes qui s'étalent sur plusieurs semaines. Si vous êtes mensualisé, attendez souvent la deuxième quinzaine du mois pour recevoir votre échéancier.
Pourquoi certaines communes augmentent-elles la taxe ?
La loi autorise les municipalités à appliquer des majorations sur les résidences secondaires, en particulier dans les zones où l'offre de logements est tendue. Les élus peuvent chercher ainsi à encourager la remise sur le marché ou à financer des services locaux.
Impact concret
Dans les communes concernées, la majoration ne suit pas un taux national unique : chaque collectivité fixe son propre niveau. Le résultat : deux logements identiques peuvent générer des montants très différents selon la commune où ils se trouvent.
Quelles régions sont les plus concernées ?
Les hausses de taxe sont plus nombreuses dans les secteurs touristiques et les zones côtières ou attractives pour les résidences secondaires. Sur l'ensemble des communes étudiées, près de la moitié ont choisi d'augmenter la fiscalité
Les trois régions les plus touchées
Parmi les territoires où les majorations se révèlent les plus fréquentes et les plus marquées figurent la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine et les Pays de la Loire. Ces régions, très prisées pour leurs littoraux et leurs infrastructures, affichent des hausses souvent supérieures à la moyenne nationale.
Conseils pour anticiper et réduire la facture
Vérifiez d'abord le taux voté par la commune où se situe votre bien : l'information est généralement accessible sur le site de la mairie ou via votre espace fiscal en ligne. Comparez le taux appliqué aux résidences secondaires avec celui des années précédentes pour mesurer l'évolution.
Actions recommandées
- Contactez la mairie pour demander des précisions sur la majoration et son motif.
- Si vous estimez une erreur sur l'avis, engagez rapidement une réclamation auprès du centre des impôts.
- Envisagez, si vous le pouvez, des solutions d'occupation ou de location pour réduire l'effet de la surtaxe à moyen terme.
Source : Bing actualités - catégorie immobilier
FAQ
- La taxe d'habitation concerne-t-elle toujours les résidences secondaires ?
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Oui. La suppression de la taxe porte en priorité sur la résidence principale : les résidences secondaires restent, pour la plupart, soumises à cet impôt.
- Quand vais-je recevoir mon avis si je suis mensualisé ?
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Les mensualisés reçoivent souvent leur avis un peu plus tard que les autres contribuables, généralement vers la deuxième moitié de novembre, selon les envois de votre administration.
- Que faire si la majoration appliquée me semble abusive ?
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Commencez par contacter la mairie pour demander des explications, puis, en cas de doute persistant, adressez une réclamation au centre des impôts ou sollicitez un médiateur fiscal.
- Existe-t-il un taux national pour cette majoration ?
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Non. Les majorations sont votées par chaque commune ; il n'existe pas de taux unique au niveau national, d'où des différences importantes entre villes et régions.