Introduction

La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) a présenté son point trimestriel mi-novembre, dressant un constat alarmant pour le troisième trimestre 2025. Les dirigeants du secteur soulignent une situation toujours fragile pour la promotion.

Ce bilan met en lumière des tendances qui compliquent la reprise de l'activité et interrogent les perspectives pour la fin de l'année.

Bilan du troisième trimestre 2025

Selon la FPI, l'activité commerciale et opérationnelle n'a pas montré d'amélioration notable au cours du troisième trimestre. Les indicateurs publiés reflètent une activité inférieure aux attentes, avec peu de signes de redressement immédiat.

Un tableau mitigé

Les interventions des responsables de la fédération signalent une conjoncture morose : ventes et réservations restent en deçà des niveaux nécessaires pour relancer pleinement la production neuve.

Facteurs qui pèsent sur la promotion

Plusieurs éléments expliquent la faiblesse du secteur : le coût du crédit, un pouvoir d'achat sous tension et une demande qui tarde à reprendre. Ces contraintes freinent la décision des acquéreurs potentiels.

Le rôle des taux et de la demande

Les conditions de financement jouent un rôle central : des taux élevés ou trop volatils compliquent l'accès aux prêts et réduisent la capacité d'achat des ménages intéressés par le neuf.

Conséquences pour les promoteurs

Face à cette conjoncture, les promoteurs font état d'une activité ralentie : mise en commercialisation différée, projets reportés et trésorerie sous pression. La prudence s'installe dans les décisions d'investissement.

Stratégies d'adaptation

Pour limiter les impacts, certains acteurs ajustent leurs calendriers, réduisent les mises en chantier ou cherchent des solutions de financement alternatives afin de préserver leurs carnets de commandes.

Perspectives et recommandations

La FPI reste prudente quant aux mois à venir et estime que les signaux ne sont pas encore au vert pour la fin 2025. Un retour à une dynamique positive dépendra largement de l'évolution des taux et du moral des acheteurs.

Que surveiller ?

  • La trajectoire des taux d'intérêt et la façon dont les banques répercutent les ajustements;
  • L'évolution du pouvoir d'achat des ménages et de la demande effective;
  • Les mesures publiques susceptibles de relancer l'investissement locatif ou l'accession.

Pour les acteurs du marché, la priorité est d'anticiper et d'adapter les offres afin de conserver de la résilience face à un environnement incertain.