Introduction

Les rumeurs deviennent plus concrètes : un retour de l’enseigne Carrefour sur la zone commerciale de Boé, à proximité d’Agen, est en bonne voie. Le dossier, toujours soumis à des étapes administratives, pourrait rebattre les cartes locales de la distribution.

Cet article retrace les informations disponibles sur le porteur du projet, les conséquences pour les commerces alentour et les options envisagées pour la restructuration du site.

Qui porte le projet ?

Selon nos recoupements, la piste la plus crédible mène vers une holding aveyronnaise active dans la promotion commerciale et la distribution alimentaire. Ce groupe possède déjà plusieurs magasins franchisés Carrefour, de formats variés, principalement dans le sud de la France et outre‑mer.

Profil de l'acquéreur pressenti

Ce franchisé combine activité de promotion immobilière et exploitation de points de vente. Il disposerait des moyens pour reprendre l’hypermarché de Boé, site récemment exploité par Intermarché après les difficultés du groupe précédent.

Impacts pour la zone commerciale

La réintroduction d’une enseigne nationale pourrait redynamiser la fréquentation et offrir une alternative nouvelle aux consommateurs. Elle intervient dans un contexte de forte concurrence entre enseignes et d’un marché local marqué par des mouvements de reprise et de cession.

Concurrence et régulation

L’Autorité de la concurrence suit de près ces opérations : des cessions précédentes ont été remises en cause pour préserver l’équilibre concurrentiel. Le dossier de Boé devrait donc repasser devant les autorités dans le cadre du suivi des opérations.

Quel avenir pour le site de Boé ?

Le centre commercial de Boé, ouvert dans les années 1960, a subi plusieurs transformations et reste pénalisé par l’âge de ses infrastructures malgré des investissements récents. Les commerces de galerie rencontrent également des difficultés, comme dans de nombreuses zones similaires.

Démolition ou rénovation ?

Plusieurs scénarios sont à l’étude : une rénovation progressive des bâtiments, ou une démolition suivie d’une reconstruction plus moderne. Un promoteur local reconnu est déjà associé au dossier, mais le calendrier et les choix définitifs ne sont pas encore connus.

Source : Bing actualités - catégorie immobilier