Introduction

Lors du congrès annuel de la Fnaim, son président Loïc Cantin a pris la parole pour interpeller le ministre du Logement au sujet d'une proposition de loi visant à rétablir l'encadrement des loyers.

Face à l'hypothèse d'un vote parlementaire rapproché, il a affiché une opposition ferme et a questionné clairement les élus sur leur position.

Contexte et enjeux

La proposition portée par des parlementaires socialistes envisage de restaurer des plafonds régionaux de loyers dans les zones concernées, après des expérimentations locales. Le texte devait être discuté lors d'une niche parlementaire au mois de décembre.

Pourquoi le sujet est sensible

L'encadrement des loyers soulève un débat entre modération des loyers pour les locataires et risques perçus par les professionnels : selon certains acteurs, une régulation stricte pourrait réduire l'attractivité de l'investissement locatif.

Position de la Fnaim

Loïc Cantin a chargé ses mots pour marquer la désapprobation de la fédération : il a posé une question directe aux responsables politiques pour savoir s'ils soutenaient ou non le texte proposé.

Les arguments avancés

La Fnaim met en avant l'idée que de nouvelles contraintes réglementaires risquent de freiner la construction et d'amplifier la pénurie de logements, en particulier dans les zones tendues où l'offre est déjà insuffisante.

Conséquences et perspectives

Si la loi venait à être adoptée, ses effets sur le marché dépendraient de son périmètre et des mécanismes d'application. Des voix municipales et locales plaident pour une pérennisation des dispositifs expérimentaux qui, selon elles, ont contribué à modérer certaines hausses.

Ce qu'il faut surveiller

À court terme, l'enjeu reste politique : le vote parlementaire dessinera l'orientation nationale. À moyen terme, les acteurs du logement suivront l'impact sur les projets de construction et sur l'investissement locatif.