Introduction

En Bretagne, certains départements ont vu leurs valeurs immobilières s'envoler ces dernières années. Les Côtes‑d'Armor figurent parmi les territoires où la hausse est la plus marquée, rendant l'accès à la propriété plus compliqué pour de nombreux ménages.

Cet article décrypte l'évolution des prix, identifie les moteurs de cette tendance et propose des solutions concrètes pour les acheteurs comme pour les vendeurs.

Hausse en chiffres

Les statistiques locales témoignent d'une progression nette : selon les relevés, le prix moyen au mètre carré a augmenté d'environ 58 % sur dix ans dans ce département. Pour prendre un exemple concret, une maison de 130 m² sur le littoral s'est vendue récemment autour de 450 000 € — soit près de 100 000 € de plus qu'il y a une décennie pour un bien comparable.

Évolution du prix au mètre carré

Sur la période 2015‑2025, le tarif moyen est passé d'environ 1 500 €/m² à presque 2 290 €/m². Ce déplacement des repères influence directement la capacité d'achat des primo‑accédants et modifie la dynamique des transactions locales.

Pourquoi les prix montent

Plusieurs éléments conjugués expliquent cette poussée des prix. D'abord, l'attractivité du littoral et des paysages attire des acquéreurs venus d'autres régions, prêts à payer une prime pour la qualité de vie.

Accessibilité et attractivité

L'amélioration des connexions ferroviaires, notamment la réduction du temps de trajet vers Paris, a rapproché la Bretagne des grandes zones d'emploi. Cette meilleure desserte augmente la demande, surtout pour les résidences principales et secondaires.

Offre limitée et profils d'acheteurs

Le nombre de biens disponibles reste insuffisant face à l'afflux d'acheteurs. Par ailleurs, la demande de retraités souhaitant s'installer pour la retraite ou d'urbains en quête d'une résidence secondaire pèse sur les prix. Les professionnels locaux rapportent parfois des périodes d'attente prolongées pour trouver un logement adapté.

Conséquences et pistes pour agir

La montée des prix a un impact concret : elle exclut certaines catégories d'acheteurs du marché et intensifie la concurrence sur les biens accessibles. Les jeunes ménages et les primo‑accédants sont souvent ceux qui pâtissent le plus de cette situation.

Que peuvent faire les acheteurs ?

Pour se positionner, il est utile de privilégier la préparation financière (épargne, simulation de prêt), de rester ouvert sur l'emplacement ou le type de bien, et d'explorer les aides locales et dispositifs d'accession. Sur le long terme, la patience et la connaissance du marché local sont des atouts.

Opportunités pour les vendeurs et acteurs locaux

Pour les vendeurs, le contexte peut permettre d'obtenir de meilleures conditions de vente. Les collectivités et acteurs du logement peuvent, quant à eux, agir en favorisant la construction de logements abordables et en soutenant les dispositifs anti‑spéculation.

Source et signalement : ce résumé reprend et reformule les éléments publiés par les médias locaux, notamment France 3 Régions, qui a analysé l'évolution des prix et les témoignages d'acteurs du terrain.