Introduction

Sur le front des crédits immobiliers, la fin de l’année 2025 est marquée par une certaine stabilité des taux. Après des mois de mouvements, la moyenne des prêts accordés en novembre n’a pas montré de saut significatif.

Cette accalmie — perceptible dans les enquêtes et les relevés d’organismes spécialisés — ne signifie pas pour autant que le marché est à l’abri d’un retournement : des facteurs politiques et macroéconomiques restent susceptibles de modifier la donne.

Que disent les chiffres ?

Les indicateurs récents

Selon les relevés publiés en début décembre, le taux moyen des prêts immobiliers observé en novembre se situe autour de 3,12 % toutes durées confondues, un niveau qui n’a que très peu varié depuis la rentrée. En septembre il était déjà proche de ce plancher et octobre n’a montré qu’une légère variation.

Les estimations des professionnels

Les courtiers et comparateurs fournissent des repères pratiques : certaines mesures indiquent des moyennes autour de 3,20–3,35 % sur vingt ans, et des niveaux légèrement supérieurs sur vingt-cinq ans. Selon plusieurs acteurs du marché, quelques barèmes bancaires ont monté de 0,05 à 0,10 point, mais l’ensemble reste relativement resserré.

Pourquoi les banques continuent de prêter

Une offre qui reste accessible

Malgré un climat budgétaire et macroéconomique incertain, les organismes de crédit maintiennent une offre soutenue. Les établissements, à la recherche d’objectifs commerciaux pour l’exercice suivant, continuent d’accepter et d’octroyer des dossiers solides.

Des critères toujours appliqués

Le message des réseaux et des courtiers est clair : les banques financent les projets jugés viables. L’emprunteur disposant d’un apport raisonnable et d’un dossier bien structuré conserve de bonnes chances d’obtenir une proposition compétitive.

Ce qui peut changer — conseils pour emprunteurs

Risque de bascule

Les principaux risques sont externes : décisions budgétaires, évolutions de la conjoncture, et réactions des marchés aux annonces macroéconomiques. Une dégradation de l’inflation ou une surprise sur la politique publique pourrait pousser certains établissements à relever leurs barèmes.

Que faire si vous projetez d’emprunter ?

  • Comparer les offres : sollicitez plusieurs banques et courtiers pour confronter les conditions et frais annexes.
  • Verrouiller son taux : si vous obtenez une proposition intéressante, étudiez la possibilité de la faire figer ou d’obtenir une offre valable plusieurs semaines.
  • Adapter la durée : une durée plus courte réduit le coût total mais augmente la mensualité ; choisissez selon votre capacité de remboursement.
  • Négocier les garanties : assurance, frais de dossier et conditions de remboursement anticipé restent des leviers de négociation.